top of page

Anatomie

Le Renard roux est l’espèce la plus grande du genre Vulpes.  Il a un corps allongé avec des membres relativement courts par rapport à sa taille.

 

 

 

 

 

 

 

 

L'ossature du Renard roux est remarquable pour sa légèreté : il est significativement plus léger qu'un chien ou un coyote de la même taille. Ces os moins denses lui donnent un avantage important pour ses déplacements ; l’ossature de ses membres, par exemple, pèsent 30 % de moins pour une même unité de volume que celle d'un chien de taille similaire (Macdonald, 1987).

Son évolution par rapport aux autres canidés qui met en évidence la diminution de la masse osseuse et du poids relatif présente le coefficient pour un g d’os/surface = 6,2m/s2 sachant que l’unité de référence correspondant à l’unité d’accélération de variation de la vitesse dont la gravité de 1 g vaut 9,81, soit 9,81m/s2.

Le Renard roux présente des variations de taille suivant les individus, le sexe, l'âge et l'origine géographique.

Morphologie moyenne  du renard adulte :

Hauteur au garrot : 35 à 40 cm,

Longueur : 45 à 90 cm de long (sans la queue), dont 12 à 15 cm pour la tête.

Dimorphisme sexuel peu marqué, la femelle est généralement un peu plus petite et plus fine que le mâle. En saison de reproduction on observe une nuance rosée sur la face inférieure chez la femelle.

Longueur de la queue : de 30 à 55 cm, plus longue que la moitié de sa longueur, elle représente généralement 70 % de la taille de son corps, elle est longue, duveteuse et fournie, elle touche le sol lorsqu'il est debout. Elle se termine en pointe par une petite touffe de poils blancs. Elle a un rôle de balancier et d’isolant thermique lorsqu’il s'en enveloppe.

 

 

Tête : le renard roux a un crâne étroit et allongé avec un museau long, fin et pointu se terminant par une truffe noire et une boîte crânienne développée (en moyenne 120 à 154 mm). Le crâne des mâles adultes peut atteindre 129 à 167 mm, tandis que celui des femelles peut  varier entre 128 et 159 mm. Comme tous les canidés, son crâne porte de fortes mâchoires particulièrement allongées vers l'avant. Les condyles articulaires de la mandibule inférieure permettent une large ouverture.

 

La gorge, le menton et le pourtour de la bouche sont blancs, et on distingue une tache sombre à l'arrière de la truffe, sur le côté du museau, et un larmier de même couleur, plus ou moins marqués. Les commissures des lèvres sont sombres et légèrement ascendantes, feintant un rictus lui donnant un air chafouin. Son museau effilé porte des vibrisses. Ses yeux sont jaunes ambre à verdâtres, et sont bordés de cils noirs sur la paupière supérieure. Les pupilles sont ovales et verticales (félins). Elles sont équipées de membranes nictitantes (+ voir sens – vue). Les oreilles sont triangulaires, larges, droites et très mobiles. Elles mesurent de 7,7 à 12,5 cm.

 

 

 

 

 

La dentition adaptée à la chasse est caractérisée par la présence de carnassières, 4ème prémolaire supérieure et 1 ère molaire inférieure.

42 dents réparties sur les deux mâchoires : 20 sur la supérieure, 22 sur l'inférieure. 

Formule dentaire : I = 3/3 C = 1/1 PM = 4/4 M = 2/3 (I = incisive, C = canine, PM = prémolaire, M = molaire)

On remarque surtout les canines longues, pointues et recourbées comme des poignards, elles sont concaves contrairement à celles du chien: les supérieures étant plus grandes que les inférieures, elles arrivent à la base de la mâchoire inférieure quand la gueule du renard est fermée. Les canines de la mâchoire supérieure sont espacées de 3 cm et celles de la mâchoire inférieure de 2,6 cm. Les incisives sont légèrement inclinées vers l'intérieur, et permettent à l'animal de saisir ses proies et couper les petits morceaux de viande. Les prémolaires sont simples et pointues. Plus en arrière les carnassières correspondent à la dernière prémolaire supérieure et à la première molaire inférieure, elles ont une forme plus aplatie et sont bien adaptées pour broyer les aliments, comme les os des petits rongeurs par exemple leur couronne présente des bords aigus et coupants. Les dents sont solides, avec un émail épais qui se renouvelle régulièrement. Elles sont bien aiguisées. Le comptage des lignes d'accroissement du cément permet de déterminer l'âge de l'animal. Quand un carnassier dévore sa proie, il la tient au coin de sa gueule afin que les carnassières la broient lorsqu'il referme les mâchoires qui ont une telle force musculaire qu'elles peuvent même pulvériser des os. Les dents, puissantes, sont adaptées au régime alimentaire : elles peuvent d'un seul coup tuer la proie et la déchiqueter.

Poids 

Le Renard roux pèse entre 2,2 et 14 kg, avec une moyenne de 7 kg pour un mâle adulte, les femelles étant généralement 15 à 20 % plus légère que les mâles, soit en moyenne 6 kg. Le poids varie suivant les individus, mais également pour un même animal suivant son âge et suivant la saison. Le renard prend progressivement du poids au cours de ses premiers mois. Adulte, sur une année il en perd en mars-avril et atteint un maximum durant l'hiver (Blackbourn).

Les membres antérieurs du renard portent cinq doigts, le 1er rudimentaire ne sert pas d’appui étant situé plus haut sur le carpe, les membres postérieurs en portent quatre. Les doigts se terminent par des griffes semi-rétractiles (Jost). Ils sont entourés de poils interdigitaux, en plus grand nombre pendant la période hivernale (Blackbourn) ce qui rend l’empreinte plus grande, plus arrondie et ses contours moins nets.

Les membres postérieurs mesurent 12 à 18,5 cm.

 

 

 

 

 

Sur les traces du renard

 

Les empreintes : Le renard est un animal digitigrade. Quatre pelotes digitales et un grand coussinet plantaire sont visibles. Les griffes longues, fines et pointues marquent le sol. Les empreintes des pattes antérieures mesurent 50 à 60 mm de long et 40 à 45 mm de large, tandis que celles des pattes arrière, plus petites, mesurent 55 mm de long pour 38 mm de large.

Forme ovale, griffes dirigées vers l'avant. L'empreinte, sur laquelle pelotes et griffes sont bien marquées, est si régulière qu'il est généralement impossible de dire (quand on n'en voit qu'une seule) si elle a été laissée par une patte droite ou une patte gauche. L'empreinte de la patte antérieure est un peu plus grande que celle de la patte postérieure mais lui ressemble étroitement pour le reste. Les deux pelotes digitales les plus centrales, un peu plus en avant, offrent un intervalle plus grand entre le bord postérieur de ces pelotes et le bord antérieur du coussinet principal (talon). D’où la possibilité de tracer des lignes qui ne coupent pas les pelotes.

     

Les pelotes digitales centrales disposées plus en avant permettent à une ligne imaginaire tracée entre les pointes supérieures des pelotes extérieures de passer nettement sous la base des pelotes centrales sans les couper

 

En comparaison, l’empreinte du chien domestique est de formes et de tailles très variables selon les races. En général ronde, griffes plus grosses, moins pointues et dirigées en étoile, pelotes plantaires plus grosses et plus serrées. En général les empreintes antérieures sont plus grosses, les postérieures plus ovale. Les pelotes sont coupées par les lignes transversales.

 

Remarque : Le renard, contrairement au chien, à l'habitude de poser ses pattes postérieures dans l'empreinte des antérieures on dit alors qu’il se juge, ce qui peut brouiller plus ou moins les traces, en particulier sur terrain très mou où l'empreinte est profonde : toutes les pelotes peuvent apparaître serrées les unes contre les autres, de sorte qu'il n'est plus possible de tracer la ligne horizontale (la plus discriminante). (chambon.ac-versailles.fr/science/faune/zool/mammif/renard)

 

La voie du renard : 

On appelle voie le chemin parcouru par un animal.

Le renard utilise toutes les allures mais le plus souvent il se déplace au trot (il tient alors son corps obliquement) mais aussi au pas, au galop et par bonds. Il lui arrive également de ramper : dans ce cas, il laisse comme empreintes de pattes deux lignes très rapprochées. 

Au trot, la longueur du pas est voisine de 70 à 80 cm.

Quand le Renard marche sur un sol dur, la patte postérieure est généralement posée en avant de l'empreinte de la patte antérieure : la longueur du pas est égale à 25-35 cm.

Si l'animal est effrayé ou poursuivi, il bondit ou galope : la longueur de ses pas varie beaucoup.

Les quatre allures du renard :

Au pas : le renard pose ses pattes bien alignées. Sa vitesse est de 6 à 12 km/h

Au trot, mode de déplacement le plus utilisé : les empreintes sont groupées 2 par 2 en oblique.

En course rapide, galop utilisé quand l'animal est effrayé ou poursuivi. Il peut dépasser les 60 km/h

 

Par bonds : les empreintes sont groupées par 4 dans un trapèze.

On remarque des différences selon le terrain :

En terrain ferme, la piste du renard diffère de la piste normale du chien et du loup car elle apparaît comme une série de couples d'empreintes disposés obliquement par rapport au sens du déplacement. Chacun correspond à l'empreinte d'une patte antérieure précédée de celle d'une patte postérieure, qui se trouve en oblique et sur le côté. Cette disposition si particulière vient du fait qu'en trottant le renard tient son corps obliquement, De temps à autre, on peut constater que l'animal a changé de côté et a déplacé son arrière-train dans l autre sens. Au trot, la voie n est donc pas rectiligne.

Dans la neige ou sur un sol très mou, le renard tient toujours le corps dans le sens de la direction suivie et place la patte postérieure dans l'empreinte de l'antérieure, si bien que les voies forment une piste régulière, ressemblant à un chapelet régulier et sinueux très caractéristique.

 

La coulée :

Les coulées constituent le réseau de sentiers fréquentés régulièrement par un animal.

Ces sentiers sont parcourus par l’animal pour aller manger, boire, se rouler, dormir : on pourrait croire qu'ils ont été tracées par l'homme.

La coulée permet à l'animal de se fatiguer le moins possible, d'éviter les obstacles, d'emprunter des itinéraires où il est à l'abri de ses prédateurs : c'est pour lui l'itinéraire le plus pratique. Le sens des herbes couchées indique la direction prise par l'animal. Une coulée peut être utilisée par plusieurs espèces d'animaux.

Plus souvent utilisée la nuit, donc sans doute repérée à l'odeur, la coulée du renard, comme celle du blaireau, mène souvent à son terrier. Le long d'une coulée, au passage de ronces, de clôtures, de barbelés, il n’est pas rare de trouver des touffes de poils, surtout au moment de la mue.

 

Sens et communication

Vue : particulièrement bien adaptée à la vision nocturne. Derrière les cellules photosensibles de ses yeux, le renard possède une membrane supplémentaire, le tapetum lucidum qui réfléchit la lumière à nouveau à travers l'œil, doublant ainsi l'intensité lumineuse des images. Pris dans le faisceau d'une lampe, les yeux du renard renvoient dans la nuit une lueur verte facilement repérable avec les phares de voitures sur les bords de routes. A noter toutefois que l'animal serait incapable de distinguer certaines couleurs et éprouverait quelques difficultés à repérer une silhouette immobile.

 

Les communications visuelles

Il est certain que la coloration des poils de certaines parties du corps permet de donner plus d'ampleur aux attitudes et postures. La position du corps est un élément de communication visuelle.

Individu dominant ou agressif : La tête est portée haute et le cou est arqué. L'animal souffle, grogne, rétractant horizontalement ses lèvres et découvrant les incisives et les canines. L'animal dominant dresse ses oreilles vers l'avant tandis que l'agressif les couche vers l'arrière. Le regard est fixe, les yeux grands ouverts.

Individu dominé, faible, soumis : La tête est baissée, le cou tendu horizontalement, les oreilles sont couchées et baissées vers les côtés. Ses lèvres sont rétractées horizontalement dans un sourire de soumission. Il ne fuit pas le regard du dominant mais l'assure de sa soumission en lui léchant le coin de la bouche et en repliant sa queue sur le côté. L'animal peut également se coucher sur le dos ou sur le ventre s'il a peur , il balaye le sol avec sa queue, le corps en position semi -fléchie ou couchée.

Les disputes se font dos voûté, arrière-train tourné vers l’agresseur qui arrive (bourrade). Si la bagarre est sérieuse, les adversaires se dressent sur leurs pattes postérieures, la gueule ouverte ; les protagonistes se font face, se dressent l'un contre l'autre, les pattes antérieures posées sur les épaules de l'adversaire et pratiquent alors le " tourner en rond " avant l'établissement d'une domination.

 

Ouïe : elle est si développée qu'il peut percevoir des fréquences très basses comme celles émises par une souris remuant dans l'herbe ou un lombric rampant sur le sol. Il est capable de localiser des sons dont la fréquence est comprise entre 700 et 3000 Hz.

Les communications sonores

" …le renard a l'organe de la voix plus souple et plus parfait que le loup…. Tandis que le loup ne se fait entendre que par des hurlements affreux, le renard a des tons différents selon les sentiments différents dont il est affecté : il a la voix de la chasse, l'accent du désir, le son du murmure, le ton plaintif de la tristesse, le cri de la douleur au moment où il reçoit un coup de feu : blessé ou roué de coups, il ne criera point mais se défendra toujours avec courage… ". Buffon

Quasi muet en été, le renard donne de la voix en hiver, au moment de la reproduction. La gamme sonore du renard s'étendrait sur 5 octaves comprises entre 100 et 5000 cycles par seconde. Le renard est capable d'émettre cris, grognements, gémissements, plaintes, halètements, hoquets, crachements, caquètements, aboiements, hurlements, jappements, gloussements, hululements… Chaque renard a une voix propre et peut communiquer par au moins 46 sons différents selon les circonstances.

L'aboiement du mâle, simple « wouwou » décliné selon des intensités et des timbres différents, signale sa présence et permet de maintenir les rivaux à distance.

Le glapissement, cri assez inquiétant, rauque, prolongé, grinçant, émis la gueule largement ouverte, est un cri de menace ou d'avertissement de danger quand il est destiné aux petits : d'abord suite de sons semblables et très précipités, il se termine par un son plus fort, plus élevé, semblable au cri du paon.

Des cliquètements manifestent l’agressivité.

Des gémissements traduisent la soumission.

 

Communications olfactives

Plus subtiles pour marquer leur territoire ou pour indiquer leur présence, certains mammifères produisent des odeurs grâce à des glandes situées en différentes parties de leur corps : pattes, tête, corps, queue. Chez les canidés, il existe 3 types de substances intervenat dans la communication olfactive : les sécrétions des glandes cutanées (deux glandes anales et une glande supracaudale), l'urine et les fèces = excréments.

Les glandes anales, d'un cm de diamètre environ, sont situées de part et d'autre de l'anus. Leur produit de sécrétion est de couleur jaune paille et très odorant par la présence d'une flore glandulaire microbienne anaérobie importante qui fermente les produits de sécrétion, les transformant en acides aliphatiques.

La glande supracaudale, appelée également « glande à violette », mesure environ 3 cm sur 1 cm et se trouve sur la face supérieure du premier tiers de la queue (à 7 ou 10 cm de sa racine). Elle est visible, surtout quand l'animal est excité. La glande supra caudale est entourée de poils foncés, disposés en ellipse (il y a des soies jaunâtres et la peau est grasse en dessous). Chez les mâles cette glande est plus active à la saison de reproduction, l’odeur de cette sécrétion est dispersée quand le renard agite la queue pour saluer un congénère.

Le renard possèderait également des glandes interdigitales ou glandes podales à odeur agréable subsistant 20 minutes après son passage. On suppose également la présence d'une glande sous caudale et de glandes maxillaires parfois frottées avec la salive contre la végétation.

Le marquage urinaire est concentré sur les zones où l'individu se déplace, dans les limites de son domaine individuel, et sa fréquence peut être extrêmement élevée : de l'ordre de 1 par minute ou par 100 m de trajet. Bien que l'urine soit la voie d'élimination des hormones, son rôle dans la communication reste encore controversé. Lors du marquage glandulaire et urinaire, l'odeur répandue est propre non seulement à l'espèce mais aussi à l'individu : elle renseigne alors les autres individus sur l'identité et le statut de l'émetteur.

Les excréments sont volontairement déposés sur des emplacements remarquables et surélevés à proximité des voies de passage de l'animal, leur rôle dans le marquage ne fait aucun doute.

 

Pelage 

La fourrure du renard roux est dense, douce, soyeuse et relativement longue, notamment en hiver. Elle lui permet de résister à des températures très froides, jusqu'à −13 °C. Elle est plus longue, dense et duveteuse chez les renards du nord, mais plus courte, clairsemée et grossière chez les renards vivant plus au sud. Les renards vivant en altitude ont également un pelage plus long.  Il est composé de deux couches de poils : le poil de bourre constitue la couche inférieure, composé de poils fins et courts d'environ 4 cm, très denses et de couleur sombre, le poils de surface, de jarre, forme une couche moins épaisse que la première est composée de poils plus longs, environ 10 cm, et plus grossiers. À la base des poils les glandes pilo-sébacées, assurent la sécrétion de sébum qui permet d'entretenir la fourrure de l'animal, assure l’imperméabilité et donne à chaque individu son odeur propre.

Son pelage est généralement roux, mais peut varier du jaune-beige au marron foncé. Les parties latérales du museau, la gorge, le dessous du ventre, la face interne des membres et l'extrémité de la queue sont blancs ou du moins plus clairs que le reste de l'animal. L'extrémité des membres est généralement brun foncé à noire. Les oreilles ont de longs poils plus clairs à l'intérieur, et le pavillon externe est brun foncé à noir sur la pointe. On observe aussi des colorations beaucoup plus sombres, comme chez les renards charbonniers (Amérique du Nord) de couleur sombre avec un dessous noir, ou certains renards argentés avec une fourrure noire parsemée de longs poils blancs. Il existe également des formes de coloration intermédiaires, les renards croisés, qui comportent un motif foncé en croix sur le dos et les épaules.

Les cas de leucisme sont rares chez le renard mais existent. Le leucisme ou leucistisme est un ensemble de phénotypes caractérisés par la couleur blanche des téguments sur toute la surface du corps ou par zones (aspect pie, bicolore, etc.), liés à un déficit des cellules pigmentaires (absence ou dégénérescence). Les iris sont normalement pigmentés ou de couleur plus claire que le phénotype normal, mais jamais totalement dépigmentés, la rétine est normalement constituée. Le leucisme pourrait être associé aux années où la nourriture est rare.

En ce qui concerne l’albinisme qui est une particularité génétique héréditaire qui affecte la pigmentation et se caractérisant par un déficit de production de mélanine. Elle peut aller jusqu'à l'absence totale dans l’iris et les téguments (épiderme, poils), malgré la présence normale de cellules pigmentaires. Le plus souvent, la rétine est déficitaire en récepteurs et pigments, particulièrement au niveau de la fovéa qui n’est pas bien constituée (hypoplasie) ; le nerf optique peut également présenter une hypoplasie et la distribution des fibres nerveuses entre les deux yeux est anormale.

En cas d’absence totale ou presque totale de mélanine, les yeux sont rouges ou violacés et les téguments blancs - ou colorés uniquement par d’autres pigments que la mélanine chez certaines espèces animales. Certains renards souffrant d’albinisme ont parfois le bout des oreilles et la queue noirs (Jost). En cas de présence de mélanine en quantité diminuée, les iris et les téguments sont plus clairs que chez les autres individus de la même espèce. Les iris sont le plus souvent bleu voire, orange clair ou gris mauve dans les cas les plus sévères où l’œil est visiblement dépigmenté, le reflet rouge de la rétine visible à travers la pupille donnant ces teintes à l'iris.

 

cas de leucisme chez un renard  (Aisne) abattu par tir de chasse:

 

cas d’albinisme chez un renardeau:

On trouve rarement de tels spécimens chez le renard roux. Les individus albinos présentent souvent diverses malformations mettant en péril le capital vital de l’animal.

La mue a lieu tout au long de l'année. Les poils de bourre sont les premiers concernés, au mois d'avril, puis ce sont les poils de jarre. Ainsi au printemps le pelage du renard peut prendre un aspect bigarré, avec des poils de longueurs différentes. Les poils repoussent tout d'abord en bas des membres. Les parties supérieures du corps muent progressivement durant l'été, en commençant par le haut du corps et les flancs en juillet, le dos et la queue fin août. En automne, le renard commence à retrouver progressivement son poil d'hiver, dans le même ordre que pour le perdre. Son pelage s'épaissit jusqu’au début de la saison froide. (Jost)

La perte de poils pendant la mue par plaques de taille parfois impressionnante leur donne un aspect mité à ne pas confondre avec une pathologie dermatologique de type gale sarcoptique.

squelette renard.jpg
ptiloup anat dentition.jpg
Renard roux albinos (photo google printe
cas de leucisme (photo google, le journa
renard_roux_empreinte.jpg
empreinte de renard neige.jpg
coulée renard neige (photo google Myster

Photos google Printerest -Printerest - Mystere Naturel calablog

Photo Google Le Journal du Gers
Photo Google Printerest
bottom of page